La pollution plastique asphyxie nos océans et nos mers. Chaque année, plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques finissent leur chemin dans nos océans (selon la fondation Ellen Macarthur).
Depuis les années 1950, le plastique a envahi notre quotidien. Matériau bon marché, résistant et facile à produire, le plastique compose de nombreux produits de notre vie et notamment des objets à usage unique. Une partie insignifiante du plastique est aujourd’hui recyclée, 5% à l’échelle planétaire sur les plus de 400 millions de tonnes produites (+ de 10 T produit/s!). Le reste de ces déchets plastiques atterrissent soit dans les décharges, les incinérateurs, soit dans les milieux naturels comme les mers et les océans.
La pollution plastique de nos océans est issue des activités humaines : activités industrielles et commerciales, activités agricoles, décharge sauvage ou encore origine domestique. Les déchets plastiques viennent principalement de l’intérieur des terres et sont transportés vers l’océan par les cours d’eau et les éléments naturels comme les pluies ou le vent. D’autres déchets sont directement abandonnés sur les rivages (infrastructures côtières) ou rejetés directement en mer (transport maritime, pêche, activités nautiques).
Une fois arrivées dans nos océans, les déchets plastiques s’échouent sur nos belles plages, coulent jusqu’aux fonds marins ou dérivent avec les courants marins pendant des milliers de kilomètres. Seul 1% de ces déchets flotteraient à la surface, le reste se trouverait en profondeur. La pollution plastique des océans est un véritable fléau pour l’environnement car sous les effets des UV du soleil et de l’activité bactérienne, le plastique se fragmente en microparticules. Aujourd’hui, c’est plus de 24,4 milliards de milliards de particules de microplastiques (d’une taille de 1 à 5 millimètres) qui flottent dans nos océans (d’après une étude de la revue Microplastics and Nanoplastics, du groupe Nature). Ils sont une véritable menace pour les espèces aquatiques et pour notre santé, se retrouvant au sein même des tissus organiques et provoquant des dérèglements hormonaux tels que l’infertilité.
Au fil des ans, des déchets en dérive et des courants marins, un 7ème continent s’est formé dans le Pacifique Nord, entre la Californie et le Japon. Le 7ème continent contiendrait entre 45 et 129 mille tonnes de déchets plastiques sur une zone mesurant 3,5 millions de km2 soit environ 6 fois la France.
La pollution plastique des océans est un véritable désastre pour la vie aquatique et la biodiversité. On a tous en tête l’image choquante d’une tortue qui s’étouffe avec un sac plastique ou l’estomac d’un oiseau rempli de plastique. De nombreuses espèces marines sont aujourd’hui menacées par la pollution plastique. Aujourd’hui, de multiples solutions existent pour réduire notre consommation de plastique et recycler nos déchets plastiques, il est temps d’agir.
Parce que chaque geste compte et même les plus petites actions du quotidien peuvent faire la différence, voici quelques astuces à suivre et bons gestes à adopter pour consommer moins de plastique.
Savez-vous qu’un sac plastique met 1000 ans avant de se dégrader ? Si vous utilisez encore des sacs plastiques pour faire vos courses, il est grand temps de changer vos habitudes. Aujourd’hui, il existe de nombreuses alternatives aux sacs plastiques : sacs réutilisables, cabas, sacs en tissu ou encore des sacs en papier.
Les emballages font partie des déchets plastiques les plus retrouvés dans l’océan. Évitez les produits sur emballés et les portions individuelles. Favorisez l’achat en vrac et amenez vos propres bocaux ou utilisez les sacs en papier mis à votre disposition. Et enfin, bannissez les produits à usage unique comme les assiettes et gobelets plastiques, coton tige…
Triez vos déchets correctement en utilisant les containers et les déchetteries à votre disposition. Cela permet de valoriser de nombreux matériaux en les transformant en de nouveaux objets. On peut par exemple faire une veste polaire avec 27 bouteilles en plastique aujourd’hui.
Plus de vrac et de circuit-court. Favoriser les produits locaux, les produits de saison et le fait maison. En plus de réduire considérablement vos déchets, cela diminue également la pollution liée aux transports des marchandises.
Les bouteilles en plastique sont l’un des déchets plastiques les plus retrouvés sur nos plages et dans nos océans. C’est une énorme source de pollution plastique. Nous vous conseillons d’utiliser des bouteilles réutilisables comme des gourdes et de les remplir avec l’eau du robinet, voire filtrée. Avec votre gourde, vous pourrez sauver plus de 120 bouteilles chaque mois ! Voilà à quoi cela ressemble.
Bonus tips – Penser réutilisable. Ce concept ne s’arrête pas à la bouteille d’eau mais s’applique à beaucoup d’éléments de la consommation quotidienne comme les cafés à emporter. Ramener son mug ou son thermos permet d’éviter les tasses jetables – ou pire les gobelets – qui contiennent très souvent du plastique.
Des milliers de planches de surf cherchent à reprendre du service. Plutôt que d’en acheter une toute neuve, privilégiez le marché de l’occasion. Retrouvez sur Akewatu plus de 1000 planches d’occasion qui n’attendent que d’être mises à l’eau
Scorez aussi après la session de surf: ramassez un déchet ou plus sur la plage puis déposez le dans les bacs prévus à cet effet ou dans les sceaux plages propres. Sinon ramenez le chez vous pour le mettre dans une poubelle adaptée.
De nombreuses marques proposent des produits éco-responsables pour pratiquer le surf tout en protégeant l’environnement. Privilégiez les planches de surf avec des matériaux plus naturels, des combinaisons de surf avec du Yulex comme celle de Patagonia, des wax biodégradables ou encore des crèmes solaires qui protègent l’océan comme celles de Seventy One Percent.
L’association Surfrider Foundation organise chaque année de nombreuses collectes de déchets sur les plages lors des initiatives océanes. Participez à l’une de ces collectes de déchets ou organisez-en une autour de chez vous. Plus de 370 000 déchets ont déjà été récoltés lors de ces actions
Vous avez une couture qui se défait ou un trou dans votre combinaison de surf ? Faites-la réparer afin de lui donner une seconde vie. Rip Curl et Billabong ont un service spécialisé qui se charge des réparations de leur marque , vous pouvez vous rapprocher aussi d’ateliers spécialisés.
D’autres alternatives sont possibles, des initiatives de récupérations d’anciennes combinaisons sont de plus en plus courantes, Nomads les transforme pour les intégrer à leur leash par exemple. Vous pouvez aussi vous même les transformer en pochette pour lunettes, sous verre, tapis de yoga…Des associations les récupèrent pour les donner à des surfers, certains magasins re-vendent des combinaisons d’occasions…
Eddy de Azevedo présente un projet fort, militant et citoyen auquel l’artiste a consacré huit années de travail.
A travers cette exposition d’art contemporain engagée au secours de l’océan menacé, Dear Ocean lance un message d’alerte.
Ces photographies et créations, grands formats, sont baignées de couleurs intenses ou de nuances acidulées. Elles stimulent l’imaginaire, les émotions et ce qu’il y a de plus enfoui en nous.
Les œuvres de Eddy de Azevedo sont composées de fragments plastiques, de coton-tiges, de briquets collectés sur les plages de Capbreton, Hossegor et Seignosse. Des objets auxquels on ne prête guère attention et pourtant si familiers.
Une expo à ne pas louper et un livre à paraître très prochainement.
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